Par Diane Z.

Elles s’appellent La Bayadère, Casse-Noisette ou Le Lac des Cygne mais pourtant on ne vous parle pas de ballets, on vous évoque bien plus : une atmosphère, un rêve, une magie qui prend forme à mesure que tous nos sens vibrent à l’unisson. En effet, la rédaction de La Mode à La Française s’est laissée transporter par les senteurs imaginées par Katia Gortchakoff condensées dans une bougie raffinée. A travers une collection spéciale, Un Soir à l’Opéra rend aujourd’hui un très bel hommage à celui qui aurait pu n’être qu’ « un raté exemplaire » aux yeux d’un professeur du Kirov mais qui fut «un danseur extraordinaire» aux yeux du monde: Rudolf Nouree!

A offrir ou à s’offrir, ces bougies d’exception donnent une aura luxueuse à n’importe quel endroit de la maison: au milieu du salon sur une belle table basse ou posées sur un tapis d’herbes vertes au fond d’un bosquet ou d’un salon de jardin pour profiter des dernières soirées d’été… Ou sur le piano d’une salle de danse pour accompagner les jeunes danseurs à leurs leçons ! La créatrice française a relevé le pari de retranscrire l’univers de la danse, et tout particulièrement de Rudolf Noureev, en parfums d’ambiance.

Quand les fendus, les jetés et les pirouettes vives et immortelles de Noureev renaissent grâce aux effluves de cardamone, coriandre, poivre rose et santal, chaque pièce exalte tous les sens.

Un ballet, un danseur, une bougie !

C’est l’histoire d’une fille d’artiste lyrique qui, dès ses huit ans, se cachait dans les coulisses et les cintres de l’Opéra Garnier les soirs de représentations. Katia a été conquise par le talent génial de Rudolf Noureev qui, à la scène (dans le Chant du Compagnon errant de Maurice Béjart, par exemple) comme à la chorégraphie (La Bayadère étant sa plus belle ?uvre et son ballet testamentaire), était fascinant de tant de beauté. Un monde extraordinaire, une émotion à l’état pur: voilà ce qu’elle a voulu faire partager. Pour que la Danse exprime enfin son langage universel et dévoile ses décors et ses couleurs à travers un parfum…

Depuis, les années ont passé et Un Soir à l’Opéra fait son chemin: Domitille Bertier a été sollicitée pour composer une nouvelle partition olfactive de La Bayadère. N’est-ce pas un ballet dont la flamboyance des décors d’Ezio Frigerio nous envoie aux pays des Indes, là où tout se fait épices, saveurs et parfums ? Et voilà qu’est inventé un parfum d’intérieur, associant l’aspect décoratif de l’objet aux couleurs or et noir au plaisir d’un voyage olfactif.

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Qui eut cru qu’une simple flamme puisse révéler tant de secrets, tant de magie ? Un Soir à l’Opéra renferme, dans ses précieux coffrets, un fabuleux destin: celui d’un danseur au parcours incroyable qui, a 22 ans, a le courage de défier les autorités russes en choisissant de rester en France lors d’une tournée. A chaque respiration, c’est comme un indice qui s’échappe pour nous rapprocher peu à peu de celui qui n’a trouvé une raison de vivre que dans la danse elle-même. Un peu de bergamote nous conduit sur le chemin d’un homme acharné au travail, à la présence et à la prestance incomparable et électrifiante, d’une icône de la danse et de la liberté. Même si la pointe de violette peut nous faire chavirer dans la nostalgie, le retour de la fève Tonka et du bois de Gaïac nous comble d’espoir. Rien que pour l’instant présent ou le temps n’existe plus: seule la passion qui se consume jusqu’à habiter nos coeurs d’une étrange sensation de bonheur et de paix.

Si Rudolf Noureev est la danse elle-même, quoi de mieux qu’une bougie dont la flamme frêle et légère voltige tel un oiseau dans le ciel et se courbe sous le vent pour représenter le danseur qu’il fut ? « Il avait le charisme et la simplicité d’un homme de la terre, et l’arrogance inaccessible des dieux »: Baryshnikov l’avait dit, Katia Gortchavoff l’a réifié par des bougies parfumées ! En effet, la Danse transporte et élève les sens: les danseurs sont là pour exprimer les sentiments et les passions humaines les plus intimes. Un Soir à l’Opéra invite ainsi à appréhender la vie par l’émotion, par une sensibilité rare qu’aucune frontière ne peut limiter…

Pour la rentrée des petits rats de l’Opéra, la rédaction de la Mode à la Française propose de découvrir la senteur Casse-Noisette. Elle mêle finement orange et bois de cashmere et se décline en bougies toujours très raffinées qui habillent une table, une commode ou même le rebord d’une fenêtre. Elles sont l’incarnation des visages des personnages légendaires du ballet de Noël par excellence, si apprécié des petits (et des grands) !

Le coup de coeur de la rédaction :

La bougie 23 Quai Voltaire pénètre davantage dans l’intimité du danseur Noureev à travers la découverte olfactive de son appartement du quartier des Antiquaires. Murs tendus de cuir de Cordoue, décor baroque, démesure en toute chose… l’endroit est l’image de la personnalité de cet homme si aimé des Français et pourtant si vulnérable. Une expérience unique à vivre !

Pour plus d’infos : Un soir à l’Opéra

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