Par Diane Z.
Elle : Lou de la Falaise est la référence de toutes les femmes des années 70. Libre, brune, pimpante, elle se fichait des diktats. Elle a imposé sa mode dans le milieu des artistes dont elle est très vite devenue la muse. Mannequin née en 1947 de père français, elle a commencé sa carrière comme rédactrice de mode au magazine très select « Harper’s & Queen ».
Sa ville de cœur était New-York où elle côtoyaient les non moins célèbres Robert Mapplethorpe et Andy Warhol. Lou de la Falaise a posé pour Cecil Beaton, Richard Avedon et Helmut Newton. Quand elle séjournait à Paris, elle avait l’habitude de croiser Yves Saint Laurent.
En 1970, alors qu’ils se connaissaient depuis deux ans, le couturier lui demanda de rejoindre son équipe. Femme très originale, Lou de la Falaise a su imposer rapidement sa patte.
En 1977, elle épouse Thadée Klossowski de Rola, le fils du peintre Balthus. Encore aujourd’hui, on se rappelle l’aura et l’élégance inégalable de la muse française.
Lui : « Nous avions ce rituel d’aller fumer et boire du thé chez Fernando Sanchez, un ami de l’école de mode d’Yves Saint Laurent. Et un jour d’octobre 1968, Loulou était là. (…) On est tous tombés amoureux d’elle, elle était ravissante, très flirteuse et un peu exotique« , déclare Thadée Klossowski de Rola.
Mais c’est bien lui qu’elle épousera à Paris le 11 juin 1977, naturellement habillée en Yves Saint Laurent rive gauche. L’écrivain se qualifie lui-même de « fou« , « enfantin et malicieux« . De Thadée, le parisianisme n’exige rien d’autre qu’être décoratif, accompagné de femmes à la mode.
Eux : Alicia Drake écrivit à leur sujet : « Ils personnifient la fantaisie parisienne des années 70, la vie artistique, aristocratique, la mode, l’élégance, la beauté, la jeunesse et l’excès. »
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