Par Diane Z.
Durant une semaine, la rédaction a vécu au rythme de la Mode. Elle s’est rendue sur des lieux touristiques et dans des monuments historiques qui ont eux aussi, pour l’occasion, dévoilé leurs plus beaux atours. Car si les mannequins se sont très bien habillées, les palais parisiens s’en sont également donnés à cœur joie pour accueillir les plus grands couturiers. Un coup d’éclat ? Non, des milliers ! Chacun à sa façon s’est exprimé pour saluer la réputation de Paris, capitale de la Mode. Pour les uns, la féminité se traduit à travers un certain état d’esprit ou une allure. Pour d’autres, elle est dénuée de complexe et s’empare d’une nonchalance toute en nuance et délicatesse (sans pour autant tomber dans la mièvrerie et l’ennui).
7 jours pour comprendre qui sera la Parisienne de demain. 7 leçons à apprendre et à retenir !
La Mode est plus que jamais une affaire de poésie frôlant les frontières du monde imaginaire et nostalgique. Les pierres précieuses rebrodées d’or, les imprimés japonisants et les dentelles à gogo. Voici les ingrédients d’une grâce étrange qui marie la séduction et l’excentricité avec intelligence. Fini l’artifice, bienvenue la simplicité ! De nombreux créateurs, dont Cédric Charlie qui semble être le chef de file, jouent la carte du minimalisme solaire. Leurs pièces phares pour l’été 2016 ? Des robes longues en coton, des kimonos, des jupes en mousseline… Pour faire renaître la femme athlétique et urbaine, Lemaire opte pour des lignes épurées en créant des pantalons amples et des blouses qui dénudent les épaules. Tout le monde se rappellera aussi l’apparition du mannequin Gigi Hadid au défilé Giambattista : l’icône de la sophistication tout en douceur, souplesse et sensualité.
La Mode se met à l’heure de la modernité grâce à Bouchra Jarrar qui revisite son style pour une collection de trenchs, de vestes et de jupes à la hauteur d’une (haute) couture chic et délicate. Quant à Anthony Vaccarello, il célèbre la femme énergique qui se drape de paillettes flashies et de vestes militaires.
La Mode se conjugue à l’anglaise lorsqu’il s’agit du prêt-à-porter façon John Galliano (Maison Margiela) et s’accorde à la définition de l’ultra-féminin expérimental. Le tout sonne juste lorsque le glamour rétro d’une jupe rejoint la liberté d’esprit d’une robe en mousseline…
La Mode cultive son sens du détail et le pratique à la perfection avec Chanel : Karl Lagarfeld a pensé à tout ! Lors du défilé au Grand Palais, sur le thème de l’aéroport (!), la rédaction n’a pas pu résister au double serre-tête en version double C entrelacés, le double néo catogan (coiffure fétiche de Karl L.), les mitaines assorties au vernis (of course!), le sac assorti ton-sur-ton à l’ ensemble (pour se faire remarquer l’air de rien !), les lunettes de soleil oversize couleur lagon ou crépuscule, …
La Mode ne trahit pas ses fidèles et compose avec le duo Vaillant-Meyer (Courrèges) pour une collection basique déclinée en quinze couleurs. Formes géométriques, pièces monochromes, effets mosaïques, … Une recette qui marche !
La Mode s’offre une silhouette gracieuse, noble et altière chez Hermès. Nadège Vanhee-Cybulski a présenté un arc-en-ciel de matières : twills de soie, veau lisse, chèvre velours, cachemire… Rehaussée d’accessoires et de bijoux XXL, la Parisienne apparaît dans toute sa beauté naturelle, tout son chic cultivé et toute sa spontanéité réservée.
La Mode affirme sa liberté d’expression dans les choix qu’elle fait. S’il ne fallait retenir qu’une seule chose de ces jours de folie, c’est que la Parisienne est désormais armée pour transgresser la « normalité », pour sortir de la masse sans se laisser piéger par les préjugés et les stéréotypes qui ont trop longtemps entaché l’idée de féminité.
Pour découvrir l’intégralité du reportage de la Mode à la Française sur la Fashion Week de Paris consacré au street style, cliquez ici !